Deux jours en Slovénie
J’aurais pu passer en Slovénie à peine une heure pour rejoindre la Croatie, mais j’ai décidé d’y passer deux jours en allant à la capitale : Ljubljana. J’y vais en stop depuis Trieste et il faut savoir que mon dernier trajet se fait dans une Porsche Panamera. Et oui, quitte à faire du stop, autant choisir ses voitures correctement! À peine arrivé à mon auberge, je vais voir un groupe de trois espagnols présents dans l’autre chambre (l’auberge n’avait que deux chambres) et leur demande si je peux me joindre à eux lorsqu’ils iront visiter la ville. On visite notamment le château de la ville avant qu’une tempête de neige fasse chuter la température et recouvre la ville. Comme je n’avais pas prévu d’avoir ce genre de température, je me retrouve bien sûr sans bonnet, écharpes, etc.
Le soir, on se retrouve pour boire un coup, avec en plus un chilien et deux argentins (décidément ..) qui sont arrivés à l’auberge entre temps. L’ambiance est chaleureuse et le coup de blues que j’ai eu quelques jours plus tôt est désormais bien loin. On rentre à deux heures du matin, les pieds complètement trempés à force de marcher dans la neige.
Le lendemain, nous repartons tous ensemble passer la journée au lac de Bled, à une heure et demie de bus. On passe l’après-midi à faire le tour du lac puis à l’aide d’un bateau traditionnel, on se rend sur la petite île où a été construite une église.
Le soir, on mange … enfin je devrais plutôt dire qu’on s’explose le ventre dans un restaurant qui fait des spécialités des balkans. Au menu, une sorte de kebab avec à l’intérieur pas moins de 10 saucisses.
On va ensuite raccompagner les trois espagnols à la gare, qui vont prendre leur train pour Vienne. Même si l’on est resté que deux jours ensemble, ce fut vraiment deux belles journées et je suis un peu triste de les voir partir.
Je passe une deuxième nuit à l’auberge et je m’en vais en bus vers la capitale croate le lendemain matin.
Je viens de voir ton commentaire facebook et visiblement, l’ascenseur émotionnel et toujours en marche.
Prend quelques jours pour réfléchir. Les difficultés de la France puis le fait d’abandonner de nouveaux amis en Slovenie et de se retrouver seul; Il y a de quoi se poser des questions en effet. Surtout que ce sera (serait) le lot quotidien des prochains mois. Et qu’y a t’il de l’autre coté de la balance qui justifierait de continuer?
Je suis finalement rentré en France et je pense que j’ai bien fait parce que je commençais à partir en dépression ….
Je vais surement me prendre des vacances « normales » puis je vais réfléchir pour peut être repartir mais en changeant certaines choses.