C’est parti !
Avant le départ
Ayant arrêté de travailler le 31 mars, j’ai eu 13 jours pour finir les préparatifs. Autant vous dire que je ne les ai pas vus passer. Entre les repas d’au revoir avec la famille et les amis, les derniers achats à faire, c’était un peu juste… j’aurais pas dit non à une semaine de plus. Quoi qu’il en soit, je m’étais interdit de décaler la date de départ (sauf pour raison médicale), j’ai donc fait en sorte de tout finir à temps.
Faire mon sac était un peu compliqué. Bien qu’ayant fait une liste, on se demande toujours au dernier moment s’il ne faut pas rajouter ceci ou cela juste au cas où … Alors que je voulais faire un sac qui ne dépassait pas les 13 kilos, j’arrive finalement à 18 … (Je ferai un article sur le détail de ce que j’ai pris)
Le départ
Jeudi 14 avril, un peu plus de 9h. Mon père m’amène à la gare de ma ville d’où je prends le RER puis le tramway pour rejoindre le lieu où me récupérera Tony, mon chauffeur Blablacar. Je ne le réalise pas encore entièrement, mais ça y est, je suis bien parti pour le voyage de ma vie ! Je regarde avec un air pensif les autres passagers qui se rendent pour la plupart au travail.
J’arrive à Lyon aux alentours de 16h. Après un petit coup de TER et 20 minutes de marche à pied, j’arrive chez Emilie, ma couchsurfeuse. On sort visiter Lyon et manger dans un resto sympa. Après avoir admiré Lyon de nuit depuis les hauteurs de la Basilique Notre Dame de Fourvière, on rentre et je m’endors en quelques minutes dans mon tout nouveau duvet.
Comme elle part travailler tôt le lendemain, elle me propose de rester plus tard et de claquer sa porte en partant. Je suis touché par la confiance qu’elle m’accorde alors qu’elle me connait à peine …
Je pars donc après une bonne nuit vers 9 h 30 le lendemain matin. Le but de la matinée ? Trouver une voiture qui voudra bien me prendre en stop en direction de Toulon où je dois rejoindre Maxime, un ami de longue date chez qui je vais passer quelques jours avant de continuer vers l’Italie. Je rejoints alors le centre de Lyon en bus puis je commence à chercher l’endroit idéal pour trouver une voiture. Il faut savoir que c’est seulement la deuxième fois de ma vie que je vais faire du stop, la première étant 15 jours plus tôt lorsque j’ai réalisé qu’il faudrait peut-être faire un essai avant le grand départ.
Je marche un long moment le long de l’autoroute dans Lyon pour me placer un peu avant une voie d’insertion. Vers 11h, je finis finalement par trouver le lieu idéal, un feu rouge sur la voie qui part forcément vers l’autoroute. Je vais donc voir les conducteurs à leur fenêtre en leur demandant s’ils ont de la place pour moi et je trouve un véhicule au bout de seulement quatre demandes. La personne va à Saint-Etienne et me dépose donc quelques minutes plus tard, mais la bonne nouvelle, c’est que je suis maintenant sur une aire de repos et que je vais être beaucoup plus tranquille pour aller aborder les conducteurs. Cela se vérifie très vite, puisque le premier véhicule que je sollicite accepte de m’avancer d’une centaine de kilomètres.
Je suis donc déposé sur l’aire de Montélimar à l’heure du déjeuner et j’en profite pour avaler ma ration militaire que j’avais emporté.
L’aire de repos est assez grande et je me dis que le mieux pour trouver un nouveau véhicule et de me placer vers la fin de l’aire. J’y arrête donc deux véhicules qui ne peuvent malheureusement pas me prendre, lorsqu’une mère de famille avec deux enfants, qui est garée derrière moi, m’interpelle :
– Vous faites du stop? Vous allez où?
– Toulon
– Je vais à Nice, mais je peux vous déposer après le péage d’Aix en provence.
Pour la troisième fois de la journée, je trouve donc un véhicule en quelques minutes seulement. La chance serait-elle avec moi ? Alors que nous sommes en pleine discussion sur nos différents voyages, elle me propose de faire un détour pour me déposer directement à la sortie d’autoroute la plus proche de ma destination finale. C’est confirmé, j’ai vraiment une bonne étoile.
Bonsoir Vincent! Où êtes vous? J’espère que vous n’êtes pas scotché à Toulon? Avec votre bonne étoile, ce serait dommage :-)!
Peut être êtes vous déjà en Italie?
En tous cas, bonne route. Les kebabs Australiens et votre sœur vous attendent! Et tellement de belles rencontres!
Nous attendons vos prochains blogs avec impatience!
Bonsoir Florence,
Non, je ne suis pas resté à Toulon 3 semaines comme certains l’avaient prévus. J’ai bien avancé, je suis à Trieste en Italie, à la frontière Slovène.
Merci encore pour le trajet et le détour!