Don’t Worry, Be Hampi !
Toujours dans ma ferme, je reste environ deux semaines de plus avec Pintu puis je reprend un bus de nuit pour Bangalore. Je retombe sur le même chauffeur que précédemment. Celui-ci me reconnait et me dit de faire bien attention à mon portefeuille. Lors d’une pause, un homme de la compagnie de bus vient me parler de cette histoire et m’explique que c’était non pas le chauffeur mais son copilote (les chauffeurs sont toujours accompagnés d’une deuxième personne) qui l’avait pris et me dit qu’il a été viré. C’est ce que je me doutais un peu.
On arrive sur Bangalore au petit matin et je retourne à la même auberge qu’un mois plus tôt. Je récupère mon sac d’affaire sale que j’avais oublié mais qu’ils m’avaient mis de coté. Il manque juste un t-shirt … Je retrouve mes habitudes, mes restaurants préférés et je passe deux journées tranquille en attendant Elena. Je l’avais rencontré lors de mon passage dans une ferme permaculture au Népal et en se donnant des nouvelles, on s’est aperçu qu’on arrivait à peu près en même temps à Bangalore. Comme j’avais prévu d’aller à Hampi et qu’elle voulait aussi y aller, on décide de faire un bout de voyage ensemble.
Je voulais y aller en train (je n’ai toujours pas pris le train en Inde…) mais il est complet, on y va donc encore une fois en bus de nuit. La première guest-house que l’on nous a conseillé semble un peu déserte et loin de tout, on en choisit une autre dans la rue principale.
L’atmosphère est très chill, très détendu. Certains jours, on loue un scooter pour aller se balader, d’autres on reste presque toute la journée à la guest house, à écouter de la musique, jouer aux cartes et boire un coup.
Anecdote assez marrante, je croise le couple d’israélien avec qui j’avais commencé un bout de mon trek alors que nous n’avions pas échangés nos contacts et que nous n’avions aucune idée qu’on irait à Hampi par la suite.
Il ne me reste plus que quelques jours avant la fin de mon visa et donc de mon vol pour l’Australie. J’ai cette fois ci pu réserver un train pour rejoindre Chennai d’où je dois décoller. Le train couchette est assez confortable (je n’ai pas pris les classes les moins chers car ce n’était plus dispo). La deuxième partie se fait dans un train normal et les trois heures me semble longue. Il fait chaud, c’est bruyant et je suis un peu malade.
Je passe mes trois derniers jours à Chennai à me balader, faire un marché HYPER bondé et à dénicher les restaurants de rue où je me régale pour les dernières fois des repas indiens.
En parlant de nourriture indienne, voici les principaux plats que j’ai mangé en street food.
– Naan : Le naan est une feuille de pain, faite de farine de blé et cuite sur la paroi brûlante d’un four.
– Dosa : Le dosa est une crêpe à base de farine de lentilles noires, pois chiches ou de riz, typique du sud de l’Inde.
– Paratha : Un paratha est un pain plat indien qui contient de la graisse végétale. Le paratha peut être fourré de légumes. Il est souvent accompagné d’un curry de pomme de terre.
– Puri : Le Puri est un pain composé de farine de blé que l’on fait frire dans l’huile.
– Idli : Ce sont des gâteaux salés qui sont généralement d’un diamètre de 5 à 7 cm.Ils sont préparés en cuisant à la vapeur une pâte composée d’un mélange d’urad (lentilles noires) écossées et fermentées, et de riz.
– Chai : Chai est le terme hindi employé en Inde pour désigner le thé. Il s’agit le plus souvent de thé noir très sucré mélangé avec du masala (un mélange d’épices) dans du lait bouillant dans une casserole. On parle d’ailleurs de masala chai.
– Samoussa : Je pense que vous connaissez tous…
– Les momos : Le momo est un ravioli originaire du Tibet, cuit à la vapeur ou plus rarement bouillis. On le trouve aussi frit. C’est un plat que l’on trouve partout au Népal mais aussi en Inde comme à Bangalore par exemple.
– Thali (Dhal bat au Népal) : Un thali est un repas indien et népalais dont la composition diffère d’une région à l’autre. Il s’agit d’un assortiment de plats (de l’entrée au dessert) servis généralement dans de petits récipients en métal disposés sur un plateau rond, également en métal. Une des particularités est que l’on peut la plupart du temps en redemander à volonté.