Back to India
J’arrive dans le courant de la nuit à Chennai. Le vol s’est bien passé mais comme c’était un vol de jour, je n’ai pas beaucoup dormis. En sortant de l’aéroport, je prends le premier taxi. 1200 roupies pour aller à mon auberge, c’est cher mais j’ai la flemme de trouver mieux et comme on approche des deux heures du matin, j’ai peur de me retrouver à la porte de mon auberge. Ce n’est pas le cas. Dès que je relève le rideau de fer qu’il avait fermé à moitié, le gérant m’accueille et me montre mon lit.
Malgré la fatigue, je ne trouve pas le sommeil. Je ne sais pas si c’est l’excitation d’être arrivé ou le fait que je me suis franchement fait arnaquer sur le prix du taxi, moi qui suis censé être rodé à ce genre de chose. Mon hôte m’a confirmé que je n’aurais pas dû payer plus de 400 roupies … trois fois moins. C’est pas une grande somme en soi (800 roupies = 10€) mais ça me plombe un peu mon arrivée. Quoi qu’il en soit, je ne trouve pas le sommeil et ce n’est pas mes compagnons de chambre qui vont m’aider. Entre le ronfleur de compet’ (que j’entends même avec mes boulquiès) et celui qui reçoit des notifications sur son téléphone toute la nuit, ce n’est pas gagné.
Le lendemain matin est un peu dur. Dès 8h, je sors avec pour mission de tirer de l’argent, de manger un coup et d’acheter une carte sim. Les deux premières sont réglées rapidement. La troisième prend un peu plus de temps mais j’obtiens ma précieuse carte un peu avant 13h. L’après-midi, je continue de me promener un peu, je vais faire une sieste et ressort juste pour manger le soir.
La seconde nuit a été un peu mieux que la première. J’ai sympathisé avec un anglais d’origine indienne, Hermit et un indien qui bosse dans l’informatique, Phenendar.
J’ai changé d’auberge mais je les retrouve le soir pour aller prendre une bière. On échange sur pas mal de sujets notamment l’époque où les Britanniques ont occupés l’Inde.
Je prends un taxi moto pour retourner à ma nouvelle auberge Hostel 11. Elle est toute neuve, tout est propre. Seul défaut, les matelas sont beaucoup trop durs pour mon petit dos fragile. Je ne dors pas bien et suis crevé le lendemain. Comme j’ai réservé deux nuits, je passe la journée dans le coin mais je me trouve une autre auberge pour le lendemain : red lollipop.
Je retourne dans cette auberge que je connais car j’y suis passé en 2018. Je dors un peu mieux même si on a le droit à un gros ronfleur. J’ai réservé pour quatre nuits. À la fin du deuxième jour, il y a deux Français qui arrivent. Greg et Mickaël.
On discute pas mal. Surtout qu’ils sont tous les deux passés par des phases compliquées (dépression notamment) dans leur vie. Je passe ma dernière journée avec Greg et je pars le lendemain en bus local pour Tiruvannamalai.
C’est Pongal, la fête des moussons. Je participe alors au milieu des Indiens aux cérémonies dans les différents temples. Je reste une seule nuit car je pense avoir fait le tour, mais je me rends compte le lendemain, lorsque je me rends à mon arrêt de bus, qu’il y a tout une autre partie de la ville qui a l’air très sympa. Je discute d’ailleurs avec deux touristes différentes qui me disent à quel point c’est dommage de n’y rester qu’une nuit. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois.
Je prends mon bus pour me rendre à Bangalore, à l’auberge Backpacker Panda où là aussi j’avais passé plus d’une dizaine de jours en 2018. J’y retrouve Juy et Raoul, les deux gérants qui me reconnaissent. Juy me propose d’aller avec quelques autres voyageurs au Toit, un bar branché du quartier. C’est cher mais on y passe une bonne soirée.